Yéli Monique Kam a fait une évaluation de sa participation à l’élection présidentielle du 22 novembre 2020. A travers un post sur sa page Facebook ce lundi 17 mai 2021, la Yennega de l’éducation a énuméré les raisons du faible score qu’elle a enregistré lors du scrutin.
« J’ai choisi l’Education comme ma finalité suprême pour sortir le Burkina de la pauvreté », a écrit Yéli Monique Kam. Cette position lui a value 15 322 voix soit 0.54% sur 2.972.590 votants lors de l’élection présidentielle du 22 novembre 2020. Ce score n’a pas été à la hauteur des attentes de la candidate du Mouvement pour la Renaissance du Burkina (MRB) qui, a néanmoins fait le point de sa participation à l’élection présidentielle.
« J’ai tiré plusieurs leçons du faible score », a-t-elle mentionné.
Au titre des raisons qui ont occasionné son faible score, Yéli Monique Kam note la méfiance des électeurs vis-à-vis d’une nouvelle candidature notamment du Mouvement pour la Renaissance du Burkina (MRB) et la faible mobilisation du MRB face à un électorat déjà acquis aux anciens partis.
A cela s’ajoute la faible visibilité du MRB en compétition avec des partis nantis et l’abstention des citoyens convaincus de s’afficher avec le MRB par crainte des représailles. Le manque de soutiens financiers significatifs des militants et sympathisants, de même que l’incrédulité de certains leaders à une candidature féminine à une élection présidentielle ont aussi contribué à ce faible score.
La Yennega de l’éducation a également fait mention de la vente des voix par certains électeurs aux partis politiques les plus offrants et le refus de participer aux élections d’une partie de la population qui de son point de vue ont favorisé ce faible score. L’absence d’éducation et la vulnérabilité de la majorité des populations incapables d’accomplir leurs droits de vote figure parmi les raisons qui occasionné le faible score de Yéli Monique Kam à l’élection présidentielle.
Nonobstant le faible score qu’elle a enregistré, la Yennega de l’éducation a témoigner sa reconnaissance aux citoyens qui ont exprimé librement leur choix sans un intérêt propre et à ceux qui ont approuvé la vision éducative du MRB.
A travers son post, elle a fait une mention spéciale aux citoyens qui croient qu’une femme instruite et formée peut assumer une fonction souveraine.
« Par la contribution citoyenne, la construction méthodique, une femme au pouvoir, c’est possible ! », a exprimé la Yennega de l’éducation.