Le Ministre de la santé, le Pr Charlemagne Ouédraogo, a organisé le samedi 17 avril 2021, à Ouagadougou, un déjeuner de presse, afin d’échanger avec les journalistes, sur les priorités actuelles de son département. Il s’agit entres autres de la nécessité d’un plan d’urgence pour les hôpitaux de référence en période de Covid-19 et de la présentation du plan de déploiement du vaccin anti-Covid-19.
Le Plan d’urgence de santé en ces temps de COVID-19, va contribuer à améliorer la gouvernance des soins, à renforcer l’offre de soins de santé des malades, à renforcer les plateaux techniques, en équipements et en infrastructures. Il va également améliorer la prise en charge de la santé des patients et de pilotage dans ces hôpitaux de référence, bref à repositionner les hôpitaux au cœur du système de santé, avec l’accompagnement de l’Etat et des Partenaires techniques et financiers (PTF ).
Selon le directeur général de l’Offre des soins, le Dr Salif Sankara, c’est un diagnostic de haut niveau, surtout en imagerie médicale, etc.
Quant au directeur général de la santé publique, Dr Emmanuel SENI, il a échangé avec l’assistance sur le second point à savoir la présentation du plan de déploiement du vaccin anti COVID-19 au Burkina Faso.
Depuis l’apparition de la maladie au Burkina Faso, le 9 mars 2020, une stratégie a été élaborée par le gouvernement pour lutter contre la COVID-19.
Le Burkina Faso ne doit pas rester en marge de la communauté internationale. Ainsi, le gouvernement a développé depuis le 9 avril 2021, un plan de vaccination de riposte contre la COVID-19. Bientôt, 1 million 380 mille doses de vaccins, seront mis à la disposition du «pays des hommes intègres».
L’administration de cette vaccination est volontaire. Elle va concerner au total 9 millions 800 mille personnes sur l’ensemble du territoire. Les principales cibles sont les groupes vulnérables, les agents de santé le personnel du grand public, les militaires et paramilitaires.
Le coût total de cette opération est de 50 milliards de francs CFA. 33 milliards de francs CFA sont assurés par l’Etat et les Partenaires techniques et financiers, et les 17 milliards par l’Alliance mondiale pour la vaccination et les vaccins (GAVI) et aussi le mécanisme COVAX.