Un homme de 33 ans a été interpellé samedi dernier à Kintinian (Siguiri) pour « viol sur min. Zézé Koïvogui, marié et père de deux enfants, est accusé d’avoir abusé de la fille adoptive de son épouse, âgée de 10 ans. Le mis en cause justifie son acte par le fait que sa femme refuse de satisfaire ses désirs sexuels, a appris Guineematin.com à travers un de ses correspondants dans la région.
C’est dans la nuit du vendredi au samedi, 27 mars 2021, que ce viol a eu lieu dans la sous-préfecture de Kintinian, préfecture de Siguiri. Le lendemain, l’épouse de l’auteur de l’acte est allée porter plainte à la gendarmerie. « C’est la femme qui a déposé une plainte contre son mari, Zézé Koïvogui, qui a violé sa fille adoptive de 10 ans, dans la nuit du vendredi au samedi. Et, nous avons mis aux arrêts Zézé Koïvogui, qui sera présenté au procureur ce lundi 29 mars. Le médecin nous a déjà confirmé que la fille a été violée », a confié N’Gnékè Haba, le commandant adjoint de la gendarmerie de Kintinian.
Interrogé sur cette situation, Zézé Koïvogui a reconnu les faits mis à sa charge. Et, il justifie son acte par le fait que son épouse refuse de faire face à ses responsabilités. « Tout ce que je gagne, je donne à ma femme ; mais elle, elle ne me donne pas ce que je veux. J’ai tout fait, mais ça ne marche pas. A un moment donné, j’ai même appelé ma maman pour lui dire que mon mariage est devenu une souffrance pour moi, parce que ma femme ne m’accepte pas au lit. Et, sa fille qui est là, c’est elle qui fait tout pour moi.
C’est elle qui lave même mes dessous, c’est elle qui prépare. Donc, je vais l’aimer. C’est comme ça que j’ai appelé la fille en question pour lui dire qu’elle voit tout ce sa maman me fait, donc que je veux d’elle et je suis prêt même à l’épouser si sa famille l’accepte. Elle a accepté et je lui ai dit de se déshabiller. Mais, je le jure : je ne l’ai pas pénétrée, c’est seulement mes doigts que j’ai introduits dans son sexe. Et, c’est ma première fois de le faire », a assuré le père de famille.
Une version démentie par la victime, également interrogée par notre reporter. « Il s’est couché sur moi et il s’est servi de sa main pour fermer ma bouche. Et, quand le sang a commencé à sortir, j’ai crié. Lorsqu’il m’a laissée, je suis partie chez ma maman. Elle m’a dit de me coucher jusqu’au lendemain matin et elle m’a envoyée au centre de santé de Kintinian », a expliqué la victime.
A suivre !
Source :Guineematin.com