Le Ministre de l’Économie, des Finances et du Développement, Lassané Kaboré a procédé à la signature de trois (03) accords de financement d’un montant cumulé de 253 milliards CFA, avec la Représentante Résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso, Maimouna Mbow Fam.
Le premier accord est relatif au financement du Projet d’Urgence de Développement Territorial et de Résilience (PUDTR) dont l’objectif de développement est : « d’améliorer l’accès des communautés y compris les personnes déplacées internes aux infrastructures et aux services sociaux essentiels dans les zones ciblées ».
Le coût global du financement est de 350 000 000 USD soit environ 194 250 000 000 CFA.
Le Projet d’urgence de développement territorial et de résilience( PUDTR), est un projet structurant et innovant qui vise à améliorer l’accès inclusif des communautés et des personnes déplacées des zones ciblées, aux infrastructures et aux services sociaux essentiel.
Le projet d’urgence de développement territorial et de résilience interviendra dans 10 communes de la Région de la Boucle du Mouhoun, 5 communes de la région de l’Est et dans la région du Centre-Est pour la prise en charge des investissements résiduels du Projet pôle de croissance de Bagré à travers le bitumage de 50km de route. 553 infrastructures économiques, 59 infrastructures éducatives, 56 infrastructures sanitaires, 166 infrastructures d’eau potable, 05 maisons de la femme, 23 maisons des jeunes et une salle polyvalente seront réalisées par le projet d’urgence de développement territorial et de résilience, au cours de des 4 années de sa mise en œuvre.
Il est prévu également la réhabilitation de 142 km de voiries et pistes, la construction de 1200 km de pistes rurales et l’éclairage public de
40 km de voiries. Outre la réalisation d’infrastructures socio-économiques, le PUDTR procédera au transfert de cash d’un montant de 15 milliards à plus de 45 000 ménages vulnérables et au renforcement des capacités des bénéficiaires à la création d’activités génératrices de revenus.
Le deuxième accord est un appui budgétaire pour le financement à l’appui des politiques de développement portant sur la réponse à la crise covid-19 d’un montant de 100 000 000 USD, environ 55 000 000 000 CFA.
Constitué également de don et de prêt, ce soutien vise à atténuer l’impact du choc de la COVID-19 sur les vies et les moyens de subsistance. A terme, cet appui budgétaire devrait permettre (i) d’améliorer l’identification et la réponse aux épidémies, (ii) de renforcer les filets sociaux, (iii) de numériser l’administration publique, (iv) d’améliorer la gouvernance des fonds COVID-19, (v) de stimuler les investissements du secteur privé et (vi) de renforcer la transparence de la dette publique.
Le troisième accord est un financement additionnel du Projet de renforcement des services de santé (PRSS) d’un montant de 10 millions USD , environ 5 500 000 000 CFA. Ce financement additionnel porte le financement global de la Banque mondiale à hauteur de 110 millions USD pour l’atteinte de l’objectif de développement du PRSS à savoir : « d’améliorer la qualité et l’utilisation des services de santé, en mettant l’accent sur la santé, la nutrition de la mère, des enfants et des adolescents et la surveillance des maladies. »
Avec la signature de ces accords, c’est un montant global de 460 millions USD, environ 253 000 000 000 CFA que la Banque mondiale met à la disposition du Burkina Faso en ce début d’année 2021 pour le financement d’actions en faveur du développement économique et social.
Source: Ministère de l’économie et des finances