Victoria Ouédraogo/Kibora est officiellement installée dans ses nouvelles fonctions de ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique, Garde des Sceaux. Présidée par le Secrétaire général du gouvernement Stéphane Sanou, la cérémonie de passation de charges a eu lieu ce jeudi 14 janvier 2021 au sein dudit ministère.
Victoria Ouédraogo/Kibora pilote désormais le ministère de la justice et celui des droits humains. Ces deux départements précédemment dirigés par deux ministres distincts ont été fusionnés et confié à Victoria. Au cours de la cérémonie d’installation, la nouvelle ministre en charge de la justice et des droits humains a souhaité la collaboration avec tous les acteurs de son département en vue d’atteindre les objectifs. « Je félicite mes prédécesseurs pour les chantiers qu’ils ont pu faire aboutir et j’espère que leur concourt me restera acquis chaque fois que nécessaire pour la poursuite des initiatives pour l’atteinte des objectifs du département. Le secteur de la justice et celui des droits humains est riche d’une diversité d’acteurs dont j’espère avoir la complémentarité se maintenir et se renforcer pour servir davantage notre pays », a laissé entendre Victoria Ouédraogo.
Consciente de l’ampleur de la responsabilité qui lui est confiée, Victoria Ouédraogo entend mettre au cœur de ses actions l’implication de tous les acteurs dans la résolution des problèmes.
« Je vais prendre le temps de rencontrer tous les acteurs et échanger avec eux pour comprendre les difficultés. J’ai bon espoir que mes collaborateurs m’offriront cette opportunité d’échange avec eux pour que nous puissions ensemble trouver des solutions aux difficultés », a-t-elle déclaré.
Au cours de la cérémonie de passation de charges, Réné Bagoro, ministre de la justice sortant a fait mention des résultats engrangés lors de son passage à la tête dudit département.
« Nous avons fait des reformes. 29 lois ont été votés avec 47 décrets d’applications, nous avons construit des juridictions notamment à Koupéla et Fada N’Gourma. Nous avons également travaillé à l’opérationnalisation du Fond d’assistance judiciaire qui permet aux personnes nécessiteux d’avoir l’appui des huissiers ou des avocats, payés par l’État pour défendre leur intérêts », a-t-il signifié.
Pour sa part, Maminata Ouattara ministre des droits humains sortant, a témoigné sa satisfaction vis-à-vis des acquis obtenus au cours de son mandat.
« Ma satisfaction, c’est notre contribution à l’effectivité des droits humains qui est une quête permanente. C’est un travail continue qu’il y a lieu de faire et nous nous avons apporté notre petite contribution en faisant élaborer des documents de plan d’action 2020-224. Concernant l’éducation aux droits humains, nous avons également élaboré un document qui permet la prise en compte de l’approche basée sur les droits humains dans le politique public. Nous avons œuvré aussi à l’opérationnalisation du secrétariat permanent de l’observatoire nationale de prévention et de gestion des conflits », a telle affirmé.
Les deux ministres sortants ont traduit leur reconnaissance au Chef de l’État, au Chef du gouvernement et à l’ensemble du personnel de leur département pour l’accompagnement dont ils ont bénéficié au cours de leur mandat.
Victoria Ouédraogo/Kibora a été nommée le 10 janvier 2021. Elle l’une des 9 femmes ministres du gouvernement Dabiré II.