A l’issue de la première rencontre du gouvernement Dabiré II ce lundi 11 janvier 2021, certains ministres entrant ont exprimé leurs sentiments. Entre sentiment de joie et sens de responsabilité, chacun espère mener à bien la mission qui lui a été confiée.
Bénéwendé Stanislas Sankara : Ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Ville
Nous avons été appelé à ce niveau de responsabilité pour répondre aux aspirations des populations. Que le ciel fasse que nous puissions avoir les moyens de notre politique pour que durant ce quinquennat les burkinabè sentent un pouvoir démocratiquement élu pour leur intérêt. S’agissant des questions foncières, des questions de l’urbanisme C’est une lourde responsabilité. Je mesure l’ampleur de la tache mais je crois que à cœur vaillant, rien n’est impossible
Louise Anne Go : Ministre délégué auprès du Ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, chargé de l’Artisanat
Je place mon mandat sous le signe du succès. Cette mission qui m’est confiée porte sur l’artisanat, je pourrai un temps soit peu accompagner tous ces artisans qui existent au Burkina Faso. Y a beaucoup d’activités qui peuvent être menées par ces artisans pour créer de l’emploi, c’est en cela qu’on peut parvenir au développement dans notre pays.
J’espère que je pourrai disposer de toutes les compétences, de toutes les capacités afin de pouvoir mener à bien la mission qui m’est confié. J’espère que le Tout Puissant nous y accompagnera.
Charlemagne Marie Ragnag-Newendé Ouédraogo : Ministre de la Santé
C’est une note de satisfaction et de joie d’être encore engagé à un niveau plus élevé pour apporter une contribution substantielle à l’amélioration des questions de santé au Burkina Faso. Je place ce mandat sous le signe de la solidarité agissante car ce n’est pas le travail d’une seule personne. Il faudra que chacun mette la main dans la pâte. Les grands chantiers dans le domaine de la lutte contre la Covid-19 sont en cours pour consolider les acquis, corriger les imperfections et faire en sorte que cette pandémie soit contrôlée au Burkina Faso.
Foniyama Elise Ilboudo/ Thiombiano : Ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme
Je suis animée d’un sentiment d’humilité en ce sens qu’on m’a fait appel pour faire partie de ce gouvernement. C’est donc une confiance qui a été placée en moi et je devrais donc travailler à mériter cette confiance. Je ressens une invite au travail parce que nous devons travailler individuellement et collégialement afin que les objectifs contenues dans le programme du président du Faso soit atteint. Pour ma part, je devrais être à mesure de travailler avec tous les collègues, tous ceux de mon département afin d’atteindre les objectifs en matière de culture au niveau du Burkina Faso.
Ousséni Tamboura : Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement
Nous pouvons nous réjouir de la confiance qui a été placée en notre personne par le président du Faso et le chef du gouvernement. L’autre sentiment c’est le sens des responsabilités puisqu’il s’agit d’une mission de communiquer sur l’action du gouvernement et ce ne certainement pas une tâche facile. Nous pouvons vous rassurer qu’avec tous les acteurs, nous allons faire de notre meilleur pour réussir cette mission.
Marie Sorgho
Crédit photo: présidence du Faso