Dans le cadre de ses échanges, le Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN) a rencontré ce matin , 23 juillet 2020, le Cadre de concertation des organisations intervenant dans le genre et la participation citoyenne des femmes du Burkina.
Pendant 3h d’horloge, et à cœur ouvert, la coordonnatrice dudit Cadre, Martine Yabré et les participantes et participants, ont dit au HCRUN les attentes qui sont celles des femmes. Pour Martine Yabré, il faut d’abord que les femmes se remettent en cause afin que les différentes luttes aboutissent.
De l’avis des membres du Cadre, il ne peut y avoir réconciliation que si trois éléments sont pas pris en compte : la question du genre , le problème ethnique et de la grogne sociale qui est latente. La question récurrente au cours de ces échanges est » quelle place occupe le genre dans la réconciliation « .
A l’issue d’un fort plaidoyer en faveur de la femme, les femmes membres du Cadre ont tenu à saluer le HCRUN qui, depuis sa mise en place , est respectueux de l’équité dans le déroulement de ses actions. Pour preuve, les femmes ont toujours été associées aux différentes activités, ont-elles avoué. Et Yvete Belem, une participante de conclure: » Cette implication des femmes montre que le HCRUN sait par où passer pour aboutir à la réconciliation « .
Après avoir salué la franchise avec laquelle les participantes ont mené ces échanges, le président Léandre BASSOLE a rassuré les femmes que son institution sera amenée de suggérer des réformes et que la question genre sera prise en compte.
Chargé de communication du HCRUN