La dyspareunie est le terme médical utilisé pour désigner les douleurs ressenties lors d’un rapport sexuel. Il est plus souvent employé pour désigner les douleurs perçues par les femmes. La dyspareunie peut avoir des causes différentes, aussi bien physiques que psychiques .
La dyspareunie est dite superficielle si le mal apparaît au début de la pénétration et est ressenti au niveau vulvaire (vulve, clitoris, vestibule et vagin). Elle est considérée comme profonde lorsque la douleur est ressentie dans le fond du vagin, voire jusque dans le bas-ventre, quand le pénis touche le fond du vagin.
Les douleurs superficielles sont souvent décrites comme des sensations de brûlure ou d’irritation, les profondes sont plus sourdes ou aiguës. En fonction de son origine, le trouble peut être accompagné de pertes de sang, de sécrétions vaginales anormales et d’odeurs fortes des zones génitales.
Absence de désir et dépression
La dyspareunie peut avoir des conséquences tant physiques que psychologiques. Physiquement, elle empêche souvent la femme de jouir. Par crainte de la douleur, celle-ci va involontairement, par réflexe, contracter ses muscles vaginaux. Cette appréhension de la douleur peut même éteindre tout désir sexuel, ou encore réduire le niveau d’excitation et, de ce fait, la lubrification vaginale. Du coup, l’inconfort et la douleur seront amplifiés lors de l’acte sexuel –un véritable cercle vicieux!
Du point de vue relationnel, si la femme atteinte de dyspareunie n’ose en parler à son partenaire, elle tentera souvent d’éviter les rapports intimes. Ce qui se répercutera inévitablement sur sa vie de couple à moyen terme et provoquera aussi des souffrances personnelles: honte et culpabilité, perte de l’estime de soi ou encore dépression.
Quand et qui consulter?
Si les symptômes durent depuis un certain temps, il est vivement indiqué de consulter un spécialiste en médecine sexuelle ou en sexologie, car les causes de la dyspareunie sont très variables et diverses. Il faut consulter au plus vite en particulier lorsque la douleur survient à chaque relation sexuelle et empêche le plaisir ou l’acte sexuel, si elle est ressentie au fond du vagin et qu’elle ne permet pas de poursuivre la pénétration, si elle persiste après l’acte sexuel, ou encore si elle s’accompagne de démangeaisons, d’écoulements, d’odeurs ou, au contraire, de sécheresse vaginale. Il est également recommandé de consulter rapidement si la crainte anticipée de la douleur entraîne une diminution du désir, de la lubrification vaginale et des contractions involontaires du vagin.
80% des dyspareunies ont une cause physiologique, plus ou moins grave, et c’est davantage le cas des dyspareunies profondes que des troubles superficiels. D’où la nécessité de ne pas tarder à consulter. Le médecin pourra déterminer si la cause est organique ou psychologique et/ou relationnelle. Le cas échéant, il redirigera la patiente vers un spécialiste, en premier lieu chez un gynécologue.
– S’il y a des infections vaginales, des pertes blanches qui ont créé des lésions du vagin et de la vulve, il faut également traiter. – Si c’est parce que la femme n’avait jamais eu de rapport sexuel, il faut que l’homme prenne le temps pour bien la préparer avant de l’aborder lors de la pénétration. Un vagin qui est pénétré sans être préparé va générer une dyspareunie. Tout vagin doit être préparé avant d’être abordé.
Conseils
Souvent les femmes ont mal parce que l’homme est pressé. Il est en érection, il est pressé d’y entrer alors que la femme n’est pas préparée.
Une femme se prépare avant d’être pénétrée. On ne pénètre pas une femme parce qu’on est prêt. On pénètre une femme parce qu’elle est prête pour recevoir.
Aux femmes, si vous avez des pertes qui sont anormales, inhabituelles, il faut consulter pour qu’on traite parce que ça peut créer des dyspareunies .
Sources: SOGOB, Planète santé