Les performances réalisées dans la mise en œuvre du Plan national de Développement économique et social (PNDES ) sont satisfaisantes en 2019 malgré la crise sécuritaire. Tel est le constat fait par le comité national de pilotage au cours de sa session du vendredi 03 juillet 2020 à Ouagadougou.
Après la tenue de la revue technique le 13 mai dernier, le comité national de pilotage s’est réuni pour la revue annuelle du plan national de développement économique et social (PNDES). Présidée par Lassané kaboré, Ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, la rencontre a porté sur l’appréciation des performances réalisées dans la mise en œuvre du PNDES en 2019. « Cette session de 2020 se tient dans un contexte particulier. Mais malgré cela le PNDES nous a permis d’engranger un certain nombre de résultats », a déclaré Lassané Kaboré, par ailleurs vice-président du comité national de pilotage.
Au nombre de ces résultats, il a souligne la réduction du déficit budgétaire à 3% respectant ainsi la norme communautaire de l’UEMOA. « En 2018, ce ratio était de 4,9% nous n’avions donc pas pu la respecter », explique-t-il.
Un autre volet qui a connu une amélioration, c’est le taux de croissance du PIB. Ce taux est désormais à 5,7%. « Lorsqu’on regarde l’ensemble des 8 pays de l’UEMOA, c’est la troisième plus forte croissance après le Benin et la Côte d’Ivoire. », a indiqué Lassané Kaboré.
Au regard de la situation actuelle du Burkina Faso, le vice-président du comité national de pilotage estime que l’économie du pays est restée résiliente. Selon lui, c’est grâce aux reformes du PNDES qui ont permis de la consolider. « Que ce soit le volet infrastructure, agriculture ou les autres segments de l’économie, le PNDES a permis de consolider l’ensemble de nos acquis. », clame le Ministre Lassané Kaboré. « Cela se traduit par les taux de croissances et la maitrise du déficit budgétaire », poursuit-il.
Si le plan national de développement économique et social (PNDES) a permis beaucoup de réalisations, les défis à relever restent nombreux. Au titre de ceux-ci, l’on note la réalisation des infrastructures, la modernisation de l’administration et le renforcement du capital humain. « Nous avons ouvert des centres universitaires à Banfora et à Ziniaré mais nous devons continuer dans ce sens. », souligne le Ministre de l’économie, des finances et du développement.
L’autre défi majeur reste la situation sécuritaire. Celle-ci a freinée certains travaux du PNDES. Pour le vice-président du comité de pilotage, des efforts doivent être faits dans l’axe lié à la consolidation et à la cohésion sociale afin ce volet soit une réalité pour les années à venir.
Faridah DICKO