Sur les réseaux sociaux, Anifa Mvuemba a captivé les internautes avec la présentation en 3D de la dernière collection de sa marque Hanifa. Sa particularité ? Un défilé sans mannequin, ni podium. Mais un mouvement du vêtement plus vrai que nature.
L’avenir de la mode s’annonce numérique, et cette créatrice congolaise met la barre haut en faisant défiler une collection de vêtements qui se meuvent en 3D ! La créatrice, Anifa Mvuemba, a dévoilé le 22 mai sa nouvelle collection, Pink Label Congo, en direct sur Instagram en organisant le premier défilé de mode en 3D, sans podium, ni mannequin.
Voir le défilé ici: https://www.instagram.com/p/CAk_iQsgzVw/
Anifa Mvuemba n’en est pas à son coup d’essai avec la 3D. Habituée à utiliser cette technique pour réaliser les maquettes de ses pièces, la jeune créatrice a choisi d’en détourner son usage initial pour faire vivre ses créations lors d’un défilé virtuel inédit. La collection qui s’inspire de son héritage congolais se matérialise sur des silhouettes à la démarche chaloupée défilant comme de vrais mannequins. «Cela requiert de faire encore plus attention aux détails pour les vêtements tombent bien et aient l’air réel », explique Anifa Mvuemba au média américain Teen Vogue. Un pari réussi pour la créatrice dont le défilé plus vrai que nature a captivé les internautes sur les réseaux sociaux où de nombreux commentaires louent le réalisme et l’aspect novateur de l’événement.
La collection de Anifa Mvuemba rend hommage au Congo
Pour cette collection, la créatrice s’est inspirée de son pays natal, le Congo, et a sensibilisé le spectateur du défilé aux problèmes auxquels est confronté le pays d’Afrique centrale avec un court documentaire diffusé juste avant le défilé.
Dans sa collection, on peut voir une robe côtelée aux couleurs du drapeau du Congo, une robe de soie longue arborant des collines et des rivières herbeuses…
Anifa explique : Je veux que ces pièces racontent une histoire. Je veux qu’elles nous rappellent de mettre de l’intention sur ce que l’on crée. Pas pour plaire à Instagram, mais pour mettre du sens sur ce que l’on fait, en racontant des histoires à travers nos créations.
Source: Madame le Figaro; Madmoizelle