Ouagadougou a abrité le jeudi 23 janvier 2020 la cérémonie officielle de la sortie de promotion 2016-2019 du centre de formation professionnelle Sainte Perpétue Minen Sao Panga. Tenue sous le patronage du Cardinal Philippe Ouédraogo et du parrainage de la ministre en charge de la femme, cet événement a été marqué par une remise de kits aux impétrantes.
Elles sont au total 15 jeunes filles à effectuer leur sortie de promotion après 3 ans de formation dans le domaine de la couture, du tissage et de la coiffure. Cette sortie de promotion s’est tenu sous le thème « l’insertion sociale, facteur de cohésion sociale ». Désormais aptes à devenir autonomes financièrement, les impétrantes ont reçu des kits pour le démarrage de leur activités. Le kit pour la coiffure comprend un casque à vapeur et celui de la couture est composé d’une machine, d’une table de coupe, et tout l’équipement d’un atelier.
La directrice du centre, sœur Félicité Sawadogo a témoigné sa reconnaissance à l’UNICEF qui est le donateur des kits. Elle a révélé que ces 3 années de formation se sont déroulées dans de bonnes conditions mais elle reconnaît qu’il y a eu quelques difficultés liées à l’abandon de certaines filles. « Au tout début, nous avions eu 35 filles. Vu certaines difficultés, il y en a qui abandonnent. Il y en a qui sont victimes de mariage et qui, en cours de formation ont quitté. Actuellement, nous n’avons que 15 qui ont fini », a confié la sœur Félicité Sawadogo.
A cela, elle a saisi l’occasion pour formuler des doléances à l’endroit du ministre en charge de la femme. Ses doléances sont entre autre la création à long terme d’un lycée professionnel, et une convention de partenariat avec le ministère de l’action sociale et de la solidarité nationale.
Marie Laurence Ilboudo , marraine de la cérémonie, dit avoir prêter attention aux doléances et recommande à son équipe de veiller à ce que les besoins soient comblés . « Les équipes qui sont là et qui nous accompagnent vont travailler à ce qu’on puisse formaliser nos accords ». « Nous allons faire un plaidoyer au niveau de l’UNICEF pour qu’on formalise leur convention et qu’il augmente l’appui et mieux encore faire des plaidoyers aux autres partenaires », a-t-elle ajouté.
La marraine a par ailleurs encouragé ses filleules à mettre en pratique les enseignements des sœurs religieuses. « N’oubliez jamais ce que vous avez appris et y compris cette discipline de la vie qu’on vous a enseignée », a-t-elle conseillé.
Mary Sorgho