La cérémonie d’ouverture de la session annuelle du Conseil National pour la Promotion du Genre 2019 a eu lieu ce jeudi 14 Novembre 2019 à Ouagadougou. Une session qui a été présidée par le Premier Ministre, Christophe Mari Dabiré, le Président du Conseil National pour la Promotion du Genre et la ministre en charge de la femme.
« Mise en œuvre de la Politique Nationale Genre 2019: bilan et perspectives ». C’est sous ce thème que se tient la session annuelle du Conseil national pour la promotion du Genre. C’est le lieu pour ses responsables de s’interroger sur l’apport de ce combat du genre au Burkina Faso et d’envisager de nouvelles perspectives pour son bon déroulement.
Les disparités et les inégalités de genre dans tous les domaines de la vie constituent le nœud gordien de développement du Burkina Faso. C’est- ainsi qu’il a entrepris de nombreuses initiatives de changement de comportement et d’intégration de l’approche genre pour mieux promouvoir l’égalité et l’équité entre les sexes.
Le Burkina Faso est très avancé
En dix ans, la politique nationale genre a permis d’engranger plusieurs victoires en matière de promotion de l’égalité. Le bilan présenté par le CONAP fait ressortir une prise de conscience de plus en plus élevée des enjeux de la prise en compte du genre dans le développement. Pour la ministre en charge de la Femme, Marie Laurence Ilboudo/Marshall il est important d’encourager les efforts car comparativement à la sous région et à l’international le Burkina Faso est très avancé au niveau de la prise en compte du genre.
« Le genre n’est pas du saupoudrage, c’est une politique structurelle pour permettre de boucher les inégalités, les gaps entre les sexes et promouvoir la femme comme actrice du développement »
Tout en se réjouissant d’un tel bilan, elle a appelé les uns et autres à ne point baisser la garde. Car dit-elle, » le chemin pour atteindre nos objectifs est encore long en ce qui concerne l’égalité des genres au Burkina Faso ». C’est pourquoi, elle a demandé au président du CONAP Genre, le Premier ministre Christophe Dabiré, d’user de sa posture de chef du gouvernement pour faire prendre en compte la question du genre dans toutes les actions de développement. « Le genre n’est pas du saupoudrage, c’est une politique structurelle pour permettre de boucher les inégalités, les gaps entre les sexes et promouvoir la femme comme actrice du développement », a t-elle déclaré.
La politique nationale genre a pour vision à terme de faire de la société burkinabè une société débarrassée de toutes les formes d’inégalité et d’iniquité de genre, et qui assure, l’ensemble de ses citoyens et citoyennes, les sécurités essentielles pour leur épanouissement social, culturel, politique et économique. Un nouveau programme quinquennal de promotion du genre, 2020-2024 sera lancé pour poursuivre la lutte.
Aminata Gansonré