Une jeune retraitée nantaise a obtenu 161.000 euros de dommages et intérêts pour avoir été moins payée que ses collègues masculins durant sa carrière.
Le conseil des prud’hommes de Nantes vient de condamner la compagnie d’assurances Generali Vie à verser 161.000 euros de dommages et intérêts à l’une de ses anciennes employées qui estimait avoir été moins payée que ses collègues masculins, rapporte Ouest-France.
En 2010, après déjà 32 ans de carrière, cette femme s’est aperçue qu’elle gagnait 416 euros de moins qu’un collègue masculin pourtant engagé un an après elle. Si son employeur avait reconnu cet écart de rémunération, il avait toutefois refusé de lui en expliquer la raison. Il lui avait ensuite accordé une augmentation annuelle, mais avait rejeté l’idée d’une augmentation de rattrapage proposée par la plaignante en 2015.
Aujourd’hui jeune retraitée, elle a décidé d’attaquer son employeur aux prud’hommes de Nantes. Après enquête, il a été estimé que le manque à gagner s’élevait à 416 euros brut par mois travaillé dans l’entreprise, soit 493 mois.
Au total, la compagnie devra donc verser 169.000 euros à la plaignante, plus 5.000 euros de préjudice moral et 5.000 euros pour violation des accords relatifs à l’égalité professionnelle en vigueur au sein de l’entreprise.