Le viol est un crime. Il est d’autant plus atroce lorsqu’il est commis sur des enfants. L’histoire de la petite Grâce et celle de l’adolescente Aya secouent la toile internet ces jours-ci, horrifiant pour plus d’un parent et choquant pour les internautes. Il est temps d’agir !
Les faits :
Aya :
Aya est une adolescente de 12 ans. Elle est sourde et muette. Suite à un viol, elle est tombée enceinte et a accouché par césarienne le samedi 21 septembre 2019. Un accouchement qui aurait pu se solder par un deuil tragique, parce que selon les informations données par la famille, Aya a pu s’en sortir le mardi 24 Septembre après trois jours de coma. Selon le site Ivoir TV.net, la santé de la jeune fille évolue de manière précaire. Toujours hospitalisée, la petite Aya soutenue par sa mère qui n’arrive pas à faire face aux dépenses des ordonnances. Cette dernière à solliciter l’aide des autorités ivoiriennes et des bonnes volontés pour la survie de sa fille et celle de son petit enfant.
Grâce, une mort tragique :
Grâce, une fille âgée de trois ans a été découverte violée dans la brousse par un inconnu dans la nuit du samedi 28 au dimanche 29 septembre 2019 à Dimbokro, dans la région du N’Zi, au centre de la Côte d’Ivoire. Alors qu’elle jouait avec ses amis, elle a été perdue de vue. Au moment de prendre son bain, sa mère l’a cherché en vain. La peur a envahi la famille. Tout le monde pense à un enlèvement ou un vol d’enfant.
Le lendemain matin, le grand père visite les gares routières espérant voir sa petite fille sur le dos d’une inconnue. Mais rien ! Une déclaration de perte est en vue lorsqu’on annonce qu’une petite fille a été retrouvée dans les herbes.
Malheureusement, c’est la petite Grâce dans un état affaibli et méconnaissable. Elle a été violée du vagin à l’anus probablement pendant toute la nuit. Les deux organes sont sortis de leurs emplacements. A l’hôpital, Grâce devait subir trois opérations pour remettre en premier lieu ses organes. Malheureusement, elle décède le lundi 30 septembre des suites de ses blessures au CHU de Cocody.
Stop à ces atrocités
Dans les cas d’Aya et de Grâce, les violeurs courent toujours. Les retrouver et les punir à la hauteur de leurs crimes, atténuerait un tant soit peu les douleurs des familles. Les violeurs à l’instar des autres malfaiteurs doivent être dénoncés et punis à la hauteur des cauchemars qu’ils causent à de nombreuses familles. Quant aux parents, protégez vos enfants, surveillez-les même lorsqu’ils jouent. Si un adulte se conduit de manière suspecte avec votre enfant, c’est votre devoir de le signalé, même s’il s’agit de l’un de vos proches. Car en général, le violeur n’est jamais loin. Que justice soit faite pour tous les enfants (filles et garçons) violés. Ces atrocités doivent s’arrêter. C’est NOTRE combat à tous !
Faridah DICKO