Les acteurs de la biosécurité se sont réunis ce lundi 30 septembre 2019 à Ouagadougou pour valider le quatrième rapport du protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques. Initiée par le ministère de l’enseignement supérieur à travers l’Agence nationale de Biosécurité (ANB), cette activité s’inscrit dans l’optique d’assurer une utilisation sécurisée des organismes génétiquement modifiés au Burkina Faso.
Après les trois (3) premiers rapports soumis respectivement en 2007, 2011, et 2015 sur la mise en œuvre du protocole de Cartagena, l’heure est à la validation du quatrième (4ème) rapport. Ledit rapport est une capitalisation de tout ce qui a été fait en matière de biosécurité au Burkina Faso entre 2015 et 2019. Au cours de l’atelier, les acteurs impliqués dans les questions de biosécurité se chargeront d’amender et adopter le 4ème rapport pour qu’il soit déposé au centre d’échange pour la prévention des risques biotechnologiques (CEPRB).
Serge Diabouga, représentant du ministre l’enseignement supérieur a invité les acteurs à s’imprégner du document pour avoir une meilleure connaissance du contenu du 4ème rapport. Il a également déclaré que les amendements des différents acteurs seront intégrés dans le rapport définitif. « Il est essentiel que l’ensemble des acteurs s’approprient du document de manière à ce qu’au sortir de l’atelier, on ait un rapport validé qui sera mis à la disposition de la communauté internationale », a laissé entendre Serge Diabouga
En rappel, c’est en 2003 que le Burkina Faso a ratifié le protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques relatifs à la convention sur la diversité biologique.
Marie Sorgho