Ouagadougou abrite dans certains quartiers des sites de dépotage sauvage sans protection de déchets des toilettes. C’est le constat fait par les députés membres du réseau des parlementaires pour l’eau potable, l’hygiène et l’assainissement au Burkina Faso (REPHA-BF) lors de deux visites terrains effectuées les 18 et 19 septembre 2019.
La prolifération des sites de dépotage sauvagedans la ville est due essentiellement au manque de stations pour recevoir et traiter les boues de vidanges. Les parlementaires membres de REPHA ont effectué des visites terrain au niveau des stations de traitement de kossodo, zagtouli et des sites de dépotage sauvage dans la ville de Ouagadougou. Cela leur a permis de faire l’état des lieux des boues de vidange et excrétas de la ville.
Le constat est alarmant. La faible capacité d’absorption des boues de vidange par les stations de traitement de Ouagadougou entraîne le dépotage sauvage dans pratiquement tous les quartiers de ville en violation des textes en la matière. Par ailleurs, les vidangeurs manuels et mécaniques augmentent également la prolifération de ces sites de dépotage sauvage.
Au regard de cette situation, les députés du REPHA-BF lancent un appel au ministère de l’eau et de l’assainissement à travers l’ONEA pour nettoyer et mettre fin aux sites de dépotage sauvage. « C’est important pour assurer un cadre de vie sain à nos populations », explique le député Halidou Sanfo, coordonnateur du REPHA-BF. Il souligne que le défi de l’assainissement demeure l’affaire de tous.
Faridah Dicko