Le ministre de la sécurité, Ousséni Compaoré a reçu des mains du coordonnateur de Think peace, le rapport analytique portant sur le rôle des communautés dans la quête de la paix au sahel dans la matinée du 26 septembre 2019.
La cérémonie de remise officielle de la note analytique aux autorités nationales intervient après un colloque d’experts tenu du 18 au 19 décembre 2018 à Bamako. Cette note est donc un compte rendu des travaux dudit colloque sur le rôle des communautés dans la mise en œuvre de stratégies de prévention de lutte contre l’extrémisme violent des pays du G5 Sahel. Elle s’inscrit dans la dynamique d’apporter des solutions dans la lutte pour la paix des pays du sahel.
Le rapport analytique portant sur le rôle des communautés dans la quête de la paix au sahel est une synthèse de 26 pages élaboré par 56 participants venus des différents pays du G5 Sahel et de la CEDEAO. Selon le coordonnateur national du document, de Think Peace, Abdoul Kassim Fomba, il ressort plusieurs aspects dont le premier est une mise au point sur la notion même de communauté car la définition diverge d’un pays à l’autre. Le second point porte sur l’importance d’inclure le positionnement communautaire dans les aspects juridiques et institutionnels que les différents pays utilisent pour la quête de paix. « Le document contient également des recommandations pour les différents États, la CEDEAO et d’autres acteurs de la sous-région », explique Abdoul Kassim Fomba.
Tout en remerciant Think Peace pour cette initiative, le ministre de la sécurité assure que le document reçu sera lu avec beaucoup d’attention en vue d’exploiter toutes les idées pertinentes qui y sont contenues. « Nous utiliserons la quintessence profonde de ce document qui viendra s’ajouter à l’ensemble des réflexions que mène le Burkina pour apporter la paix. », affirme Ousséni Compaoré.
En rappel, Think Peace (Pensons paix) est un groupe de réflexion et d’actions qui intervient sur les questions de paix, de sécurité notamment la résolution des conflits communautaires. Ses actions sont également orientées vers la prévention contre la radicalisation et l’extrémisme violent ainsi que la gouvernance avec l’implication des acteurs locaux dans les prises de décisions.
Faridah DICKO