Dans un monde ou l’entrepreneuriat féminin peine toujours à devenir une réalité, certaines femmes arrivent tout de même à tirer leur épingle du jeu. Au nombre de celles-ci, Fatimata Tamboura. Percussionniste de formation, la jeune artiste trace son chemin.
Fatimata Tamboura, est une battante. C’est l’une des très rares femmes percussionnistes du Burkina Faso. La native de Djibo, dans le sahel burkinabè, s’est formée aux côtés de son frère ainé Mamadou Diabaté et ne jure que par la percussion.
Dans un monde ou l’entrepreneuriat féminin peine toujours à devenir une réalité, certaines femmes arrivent tout de même à tirer leur épingle du jeu. Au nombre de celles-ci, Fatimata Tamboura. Percussionniste de formation, la jeune artiste trace son chemin. Fatimata Tamboura, est une battante. C’est l’une des très rares femmes percussionnistes du Burkina Faso. La native de Djibo, dans le sahel burkinabè, s’est formée aux côtés de son frère ainé Mamadou Diabaté et ne jure que par la percussion.
Pour mieux exprimer ses potentialités, elle crée, en 2000, l’association «Faso Djarabi». Basée à Zongo, à quelques encablures de la commune de Boulmiougou, cette association a pour but de former les jeunes dans la pratique de la musique, de la chanson, de la percussion et de la danse. Grâce à la persévérance de sa génitrice, la troupe a pu faire des tournées dans la sous-région, notamment au Mali.
Bouillonnante d’idées, la jeune percussionniste a lancé, depuis quelques années, le Festival international de percussion de Ouagadougou (Festipo). Elle s’est donnée pour mission de valoriser les instruments traditionnels tels que la calebasse, le dumdum, le balafon, le ngoni et la kora. Son festival est aujourd’hui une référence au plan national et sous-régional. Ce n’est donc pas un hasard si Fatimata Tamboura est l’une des artistes dont les activités sont très médiatisées.Lire la suite