Pour être géniaux et innovants, certains artistes musiciens n’hésitent pas à utiliser l’image des femmes dans les chansons et les clips-vidéos. Les sujets des femmes servent de fonds de commerce dans leurs chansons. Sur de nombreuses créations musicales, tout tourne désormais autour du bas-ventre, de l’entre-jambe, de la poitrine nue. Parfois on est carrément dans la pornographie, la déshumanisation de la femme et partant, du genre humain.
Pour être géniaux et innovants, certains artistes musiciens n’hésitent pas à utiliser l’image des femmes dans les chansons et les clips-vidéos. Les sujets des femmes servent de fonds de commerce dans leurs chansons. Sur de nombreuses créations musicales, tout tourne désormais autour du bas-ventre, de l’entre-jambe, de la poitrine nue. Parfois on est carrément dans la pornographie, la déshumanisation de la femme et partant, du genre humain.
Les textes des chansons, d’inspiration facile, se résument en une architecture d’insanités. Les vidéos qui en résultent, relayées par les médias, sont polluées d’obscénités. Qu’est-ce qu’on y trouve pas? Des tenues vestimentaires déviantes frisant l’exhibitionnisme, postérieur remuant…
Les nouvelles technologies aidant, ces œuvres sont largement consommées par les mineurs, sous le regard complice de L’État régulateur et des parents irresponsables et /ou impuissants. Malheureusement, ce sont les femmes elles-mêmes, les jeunes filles naïves ou inconscientes, qui se prêtent volontiers à ce jeu.
Mais aussi, chose désolante! Ces œuvres, véritable honte dans les circuits de loisir et de plaisir, sont de plus en plus fredonnées et dansées par la jeune génération au mépris du respect des valeurs cardinales. Le nouveau «Soul Makossa» du chanteur originaire du Cameroun, Franko, « Coller la Petite », qui fait le buzz à travers le monde, est la parfaite démonstration de ces « chansons de Sodome et Gomorrhe », comme l’a relevé le philosophe camerounais, Hubert Mono Ndjana. Mais tenez! En un mois, la vidéo de Franko, «Coller la Petite» a déjà été visionnée plus de 700 000 fois. La morale semble avoir foutu le camp. Car apparemment, les contemporains de ces musiciens semblent raffoler de ce genre de titres.
Il y a quelques mois, une autre vidéo d’un concert de coupé-décalé montrait une scène inimaginable : une simulation d’acte sexuel en guise de danse, devant des milliers de mélomanes. S’il reste encore des femmes dignes, fières et intègres, elles doivent se lever comme «une seule femme», pour faire arrêter le massacre en refusant d’associer leur image à de telles obscénités!
A. TRAORE