« Sécurisation alimentaire : dynamiques et pratiques ». C’est sur ce thème que s’est déroulée les 9-10 mars 2016 dernier à l’ISSP-Université de Ouagadougou, une table-ronde qui a regroupé environ 130 participants issus de différents milieux professionnels et de plusieurs pays à savoir la Belgique, le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la France, le Mali, le Niger et , Madagascar.
« Sécurisation alimentaire : dynamiques et pratiques ». C’est sur ce thème que s’est déroulée les 9-10 mars 2016 dernier à l’ISSP-Université de Ouagadougou, une table-ronde qui a regroupé environ 130 participants issus de différents milieux professionnels et de plusieurs pays à savoir la Belgique, le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la France, le Mali, le Niger et , Madagascar.
Il s’agissait pour les participants de réfléchir sur les limites des approches communément mises en œuvre dans le champ de la sécurité alimentaire et nutritionnelle à partir des expériences de terrain des chercheurs et des pratiques des acteurs humanitaires et de développement. Ces deux jours ont permis un retour critique sur les pratiques et les enjeux en matière de sécurité alimentaire et nutrition. Ainsi, les contributeurs ont fait pu faire le point sur les avancées positives, les éléments de blocages et proposer des pistes de solutions.
Des éléments de convergence entre « sécurité nutritionnelle » et « sécurisation alimentaire » ont été relevés : pour le premier, caractère performatif des produits et des actions, intérêt croissant pour la SA comme champ d’intervention ; pour le second, difficile mise en cohérence des réflexions et des actions, prise en compte embryonnaire des conséquences nutritionnelles des projets.
Aussi, les participants ont souligné la nécessité d’encourager des recherches sur certains aspects négligés notamment sur les inégalités de genre et capacités ainsi que les jeux d’acteurs. Ils ont également la valorisation des résultats de recherche à travers un dossier de revue scientifique et un manuel « Sécurisation alimentaire en action ».
La table ronde de Ouagadougou a été l’occasion de poser les jalons d’un colloque international prévu pour 2017. Elle marque également le début d’un partenariat qui s’annonce fructueux entre les parties prenantes à travers notamment l’organisation d’une école thématique, la contractualisation d’une jeune équipe associée à l’IRD (JEAI) ou un projet de Laboratoire mixte international (LMI) ainsi que des offres de stages de mastères et d’encadrement doctoral.
La tenue de cette table-ronde entre dans le cadre du projet de recherche « Sécurisation alimentaire : objets, acteurs et trajectoires d’innovation » (SAOATI). Elle a bénéficié des soutiens du Groupe Nutriset, de l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, de l’UMR Développement & Sociétés, du CIRAD, de l’Ambassade de France au Burkina, de l’IRD, de l’ISSP et de l’Université de Ouagadougou 2.