Ban Ki- moon achève inexorablement son mandat au poste de secrétaire général de l’ONU. Poste qu’il a occupé du 1er janvier 2007 au 31 décembre 2016, après le charismatique Koffi Annan. La question de sa succession est donc posée. Depuis décembre 2015, l’ONU a lancé officiellement le processus de sélection. Il a été demandé aux pays membres de présenter des candidats pour le poste. C’est une première qui témoigne de la volonté de l’organisation internationale à faire preuve de plus de transparence. C’est aussi une opportunité pour les femmes d’écrire une nouvelle page de l’histoire du monde féminin.
Ban Ki- moon achève inexorablement son mandat au poste de secrétaire général de l’ONU. Poste qu’il a occupé du 1er janvier 2007 au 31 décembre 2016, après le charismatique Koffi Annan. La question de sa succession est donc posée. Depuis décembre 2015, l’ONU a lancé officiellement le processus de sélection. Il a été demandé aux pays membres de présenter des candidats pour le poste. C’est une première qui témoigne de la volonté de l’organisation internationale à faire preuve de plus de transparence. C’est aussi une opportunité pour les femmes d’écrire une nouvelle page de l’histoire du monde féminin.
En effet, Du Norvégien Trygve Lie (1949- 1952) à Ban Ki- Moon, on n’a vu défiler à la tribune de l’ONU que des secrétaires généraux hommes au point qu’on se demande si ce poste est réservé au sexe masculin. Un constat un peu dérangeant que même l’actuel Secrétaire général, M. Ban Ki-moon n’a pas manqué de souligner lors du dernier Sommet de l’Union africaine, à Addis-Abeba, le 30 janvier 2016. « Ce continent a subi une discrimination de la pire espèce. Mon rêve est que l’Afrique donne au monde un brillant exemple de tolérance, de compréhension et de respect des droits de l’homme ». Il soutient que ces droits humains ne seront respectés que si ceux de la femme sont respectés à tous les niveaux, même au siège de l’ONU : « Alors mon rêve est de voir une femme diriger le secrétariat général. Une femme parce qu’elle est la mère de l’humanité, une femme pour le respect du genre, une femme pour favoriser la participation des femmes à la vie politique dans le monde entier en engageant les États à adopter des mesures qui garantissent aux femmes une égalité d’accès aux responsabilités politiques, à organiser les élections de manière à favoriser la participation des femmes, à renforcer la capacité des femmes d’exercer de hautes fonctions ».
C’est fort de cette conviction que les lettres parvenues aux différents États ont explicitement encouragé les candidatures féminines. Les pays qui voudront avoir le privilège de voir l’un des leurs occuper ce prestigieux poste seront obligés de tenir compte de cette nouvelle donne s’ils veulent se donner plus de chance.
Parmi les 6 candidatures déjà annoncées, deux femmes figurent en bonne place. Il s’agit de l’actuelle Directrice générale de l’UNESCO, la Bulgare Irina Bokova et de la Vice-Première ministre de Moldavie, Natalia Gherman. Que ce soit l’une ou l’autre, leur compétence ne souffre d’aucun débat. C’est pourquoi, le prochain secrétaire général des Nations Unies devrait être une femme. La chaîne masculine doit être brisée à tout prix. C’est non seulement une question d’équité mais aussi d’efficacité. En effet, si au cours des 70 années écoulées, les hommes ont montré des réussites, ils ont aussi montré des limites dans la gestion des crises, des guerres, de la famine. Il a manqué cette touche féminine, qui combine impartialité, intégrité et instinct maternel, indispensables dans toute résolution de crise.
La Rédaction