Réunies en Assemblée générale le samedi 12 septembre dernier, les associations islamiques de l’Ouest du Burkina ont demandé une reconnaissance du mariage religieux musulman par le code des personnes et de la famille. C’est un débat qui mérite d’être posé au niveau national au regard de la situation préoccupante.
Réunies en Assemblée générale le samedi 12 septembre dernier, les associations islamiques de l’Ouest du Burkina ont demandé une reconnaissance du mariage religieux musulman par le code des personnes et de la famille. C’est un débat qui mérite d’être posé au niveau national au regard de la situation préoccupante.
En effet selon l’analyse de l’état matrimonial et de la nuptialité qui découle du recensement général de la population de 2006, seulement 25% des burkinabé sont mariés à l’état civil. Or, jusque-là, la seule forme de mariage reconnu au Burkina Faso, est le mariage civil. Ce qui signifie que 75% de personnes en couple au Burkina Faso vivent sans une reconnaissance officielle de l’Etat. Ces mariages sont célébrés soit coutumièrement ou selon la religion ou les deux à la fois.
La question est de savoir s’il faut continuer à ignorer les autres formes de mariages sous peine de laisser de côtés 75% de la population. Selon Hadissa Maria Sombugma, membre fondateur de l’Association des femmes juristes du Burkina Faso, même si législateur l’a voulu ainsi pour maîtriser toutes les conditions liées au mariage, il n’en demeure pas moins que le fait de ne pas reconnaitre les autres formes de mariage crée encore bien plus de problèmes qu’il n’en résout.
FSO