Pour la première fois de son histoire, le Burkina Faso a été frappé par les terroristes à travers une série d’actions cordonnées d’une barbarie sans précèdent. Tout a commencé dans l’après-midi, avec l’attaque d’un convoi officiel de la Gendarmerie nationale dans la province de l’Oudalan, occasionnant deux morts et deux blessés.
Pour la première fois de son histoire, le Burkina Faso a été frappé par les terroristes à travers une série d’actions cordonnées d’une barbarie sans précèdent. Tout a commencé dans l’après-midi, avec l’attaque d’un convoi officiel de la Gendarmerie nationale dans la province de l’Oudalan, occasionnant deux morts et deux blessés.
Un peu plus tard dans la soirée, l’Hôtel Splendid, et le café Capuccino, à Ouagadougou font l’objet d’une attaque armée suivie d’une prise d’otage. Selon le bilan provisoire dressé par les autorités, ces actes barbares ont entraînés la mort de 28 morts, une cinquantaine de blessés civils, 4 blessés parmi les forces de défense et de sécurité .Du côté des assaillants, on compte trois terroristes. 156 otages ont pu être libérés.
Dans la même nuit, le Docteur Kenneth Arthur Elliot et son épouse Joceline de nationalité australienne, installés à Djibo depuis 1972 et responsables de la clinique Elliot seront enlevés.
Aussitôt, l’organisation criminelle Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) a revendiqué l’attaque. Pour le président du Faso, Roch Marc Christain Kaboré, « ces actes criminels, perpétrés contre d’innocentes personnes visent à déstabiliser notre pays et ses institutions républicaines et à saper les efforts de construction d’une nation démocratique, paisible et prospère »
.Aussi, tout en saluant le professionnalisme et la solidarité entre les forces de défense et de sécurité burkinabè et les forces spéciales françaises et américaines qui ont permis de lancer et de conduire avec succès l’offensive contre ces terroristes, le président a appelé les burkinabè à l’union et à la solidarité nationale pour venir à bout de ce phénomène car dit-il, la lutte anti-terroriste fait désormais partie de notre quotidien.
Un deuil national de trois jours a été décrété pour compter du dimanche 17 janvier 2016.